La Grèce était paralysée ce mercredi par une grève initiée par les syndicats. Ils dénoncent un projet de loi prévoyant une réforme du marché du travail.
Nouvelle journée de grève de 24 heures ce mercredi en Grèce, à l'appel des syndicats du privé et des transports en commun.
Un mouvement qui touche notamment les transports. Quasiment pas de liaisons maritimes, pas de métros, pas de trains. La poste et plusieurs banques étaient également affectées par ces débrayages.
Le nombre des manifestants s'est élevé à 6.000 personnes, moins que mardi dernier lors de la grève observée par la Confédération des salariés du public, l'Adedy, qui avait perturbé le fonctionnement des hôpitaux, écoles et tribunaux et rassemblé plus de 7.000 personnes.
En tout cas, le mot d'ordre est le même : dire non à un projet de loi sur la réforme du travail qui, d'après les syndicats, vise à "la déréglementation du marché de l'emploi".
De son côté, le Premier ministre grec s'en est pris sur Facebook, à ce qu'il appelle "les syndicalistes professionnels" qui "empoisonnent la vie des millions de Grecs avec cette grève".