COP25 : est-il encore possible d'arracher un consensus ?

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Par euronews avec AFP, Reuters
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Les négociations climatiques n'avancent pas à la COP25. Après les délégations, au tour des dirigeants d'essayer d'arracher un consensus, mais il y a peu d'espoir...

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Au Grand dam de la jeune écologiste Greta Thunberg et de bien d'autres, la COP25 n'a débouché sur rien au bout de 8 jours de travail... Les dirigeants qui arrivent ce lundi, ont une petite semaine pour arracher un consensus. Ces tractations auront pour but que de dénouer les deux points qui bloquent encore pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Un accord dont les objectifs en terme de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sont déjà dépassés et mèneront non pas à un réchauffement d'1,5 degrés Celsius de notre planète, mais de 3,2 degrés selon les derniers rapports d'experts du GIEC.

De Madrid à Bruxelles, en passant par Paris, les écologistes ne baissent pourtant pas les bras, ils veulent encore croire à un sursaut décisif... Comme cette belge Marleen De Vry :

"Je suis avec les " grands-parents pour le climat " et depuis environ un an, nous soutenons les jeunes qui manifestent dans la rue pour le climat. Beaucoup de gens se moquaient d'eux, beaucoup de gens ne les prenaient pas au sérieux, mais nous si. Nous sommes donc venus ici pour les soutenir, nous sommes là depuis le tout début, et nous resterons à leurs côtés."

"Extinction rebellion" est en tête des mouvements qui veulent réveiller la population. Près de l'aéroport d'Heathrow, à Londres, ils ont manifesté contre la construction d'une nouvelle route.

A Paris, des militants d'Action Non Violente COP21 (ANV-COP21) ont brandi 100 portraits d'Emmanuel Macron décrochés dans des mairies, la tête à l'envers, afin de "dénonce r l'inaction du gouvernement en matière de climat et de justice sociale". Les français ont aussi manifesté à Montpellier, à Bordeaux... Il s'avère que la France reste derrière ses voisins européens en terme d'utilisation d'énergies renouvelables.

Pour limiter le réchauffement climatique, il faudrait transformer radicalement l'économie, une transition complexe et délicate...

Evoquée aussi bien par des gouvernements que par les ONG réunis à Madrid, la "transition juste" vers une économie bas-carbone est censée permettre d'éviter cette ornière en assurant la sortie des énergies fossiles, sans aggraver les inégalités sociales ni en créer de nouvelles dans un monde où les conflits sociaux fleurissent déjà.

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