Le paradoxe Edouard Philippe

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Par Euronews
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En France, le premier ministre démissionnaire sort plus populaire que jamais des épisodes de crise traversés ces trois dernières années.

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C'est un départ définitif pour Edouard Philippe, qui fut en première ligne des crises majeures traversées par l'exécutif français.

Mais le Premier ministre démissionnaire est aussi celui à afficher une cote de popularité dont peu ont été gratifiés à ce poste.

Peu de choses auront été épargnées à cet énarque et transfuge des Républicains en 1 145 jours, soit plus de trois ans, depuis sa nomination le 15 mai 2017.

En premier lieu la crise des gilets jaunes, après un an et demi d'exercice, qui a soulevé une lame de fond de protestation sociale dans le pays, et qui couve toujours. Le locataire de Matignon finit par abandonner le projet de taxe carbone, après des semaines de mobilisation soutenue par une majeure partie de la population. Un épisode qui s'achève par un vaste plan d'aide et un grand débat national.

Mais la grogne sociale se poursuit avec le projet de réforme des retraites : le locataire se Matignon, cette fois, ne cède pas et s'attire les foudres avec un recours au 49-3.

Une réforme gelée par la crise sanitaire inédite à laquelle se retrouve confronté son gouvernement. Mais sa gestion de crise est pointée du doigt, sur fond de pénurie de masques et de matériel, et de sous-effectifs dans les hôpitaux. Au cours de cette séquence, Edouard Philippe se démarque du chef de l'Etat par la méthode employée : il opte pour la pédagogie et voit sa cote de popularité s'envoler à un niveau rarement atteint lors d'un départ de Matignon. Ce qui en fait un sérieux présidentiable.

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