Quelques 200 personnes ont manifesté dans la capitale belge contre les mesures sanitaires. Le port d'un masque est devenu obligatoire le 12 août pour les 1,2 million d'habitants de la région de Bruxelles sur fond de résurgence de la pandémie.
Ras-le-bol du masque, et des mesures sanitaires. Quelques 200 personnes ont manifesté dans la capitale belge. Le port d'un masque est devenu obligatoire le 12 août pour les 1,2 million d'habitants de la région de Bruxelles sur fond de résurgence de la pandémie qui a fait près de 10 000 morts. Dans le viseur des manifestants, le port du masque obligatoire, les vaccins ou la 5G.
"Je ne suis pas anti-masque, explique Philippe, déguisé en clown. Je suis pour le port du masque dans certaines circonstances où on ne peut pas faire autrement. Mais j’aimerais bien pouvoir aller aux concerts avec un masque."
L'appel à manifester avait été lancé quelques jours plus tôt sur les réseaux sociaux par un collectif de citoyens sous le mot d'ordre "Viruswaanzin" ("folie virale" en néerlandais), déclinaison locale d'un mouvement apparu aux Pays-Bas.
"Je pense qu’il est temps de réagir contre tous ces mouvements qui sont pour moi ridicules, s'énerve Michel. Je ne veux plus qu’on nous prenne pour des enfants. Ce ne sont pas les virologues, les médecins qui doivent dicter les règles dans notre pays."
Les manifestants réclamaient la démission du virologue Marc Van Ranst, expert consulté par le gouvernement belge.
Ce médecin flamand est aussi dans le collimateur de l'extrême-droite flamande pour ses positions de gauche. Les manifestants étaient invités à se succéder par petits groupes pour déposer une lettre exigeant la démission de M. Van Ranst.