En Europe, la peur d'une seconde vague

850 000 Madrilènes sont reconfinés
850 000 Madrilènes sont reconfinés Tous droits réservés OSCAR DEL POZO/AFP or licensors
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Par Euronews avec AFP
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Nouveau confinement limité à Madrid, mesures contraignantes attendues au Royaume-Uni, le point sur la pandémie de Covid-19 en Europe.

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La mesure fait grincer des dents à Madrid . Depuis ce lundi, plusieurs quartiers de la capitale espagnole comptant près de 850 000 habitants sont reconfinés.

Face à la hausse du nombre de cas, il leur est désormais impossible de sortir de leur zone d'habitation sauf dans certains cas comme aller travailler, se rendre chez un médecin ou visiter une personne dépendante.

Dans ces quartiers, le taux de contamination dépasse les 1 000 cas pour 100 000 habitants. Des chiffres alarmants qui ont poussé les autorités a prendre des mesures draconiennes.

"Ce n'est pas un jeu. Nous sommes confrontés à une deuxième vague qui présente des caractéristiques manifestement différentes de la première. Je veux dire qu'elle est moins mortelle et moins rapide, mais continue à être très dangereuse", a résumé le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Avec 6 000 nouveaux cas par jour en moyenne, le Royaume-Uni craint la survenue d'une seconde vague. Les autorités sanitaires britanniques ont fait savoir qui si rien n'était fait le pays pourrait enregistrer 50 000 nouveaux cas quotidiens, d'ici la mi-octobre.

"La science viendra, le moment venu, à notre secours. Mais durant les six prochains mois, je pense que nous devons prendre cela collectivement très au sérieux", a averti Chris Witty, médecin chef du gouvernement britannique.

Boris Johnson doit s'exprimer ce mardi. Il devrait annoncer de nouvelles mesures contraignantes. La Grande-Bretagne est le pays européen le plus endeuillé et le cinquième au monde.

"Si les bars et les restaurants peuvent continuer à fonctionner même en fermant plus tôt, ces nouvelles mesures ne devraient pas être aussi drastiques qu'un confinement complet, certains membres du cabinet de Boris Johnson pensent que l'économie ne peut pas souffrir davantage, même si c'est pour sauver des vies", analyse Tadhg Enright, correspondant d'Euronews à Londres.

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