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Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron convoque un conseil de défense ce lundi

Déploiement des forces de sécurité à Nouméa.
Déploiement des forces de sécurité à Nouméa. Tous droits réservés  AP
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Par euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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Alors que les forces de l'ordre mènent une vaste opération de sécurisation pour rouvrir la route entre Nouméa et l'aéroport, le président français a convoqué pour cet après-midi un conseil de défense.

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Vers un prolongement de l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie ? Avant de prendre sa décision, Emmanuel Macron présidera ce lundi à 18 h 30 un troisième conseil de défense pour faire le point sur la sécurité dans l'archipel situé à quelque 14 000 km de Paris, dans le Pacifique.

Si l'état d'urgence devait être prolongé, l'Assemblée nationale et le Sénat devraient préalablement donner leur accord d'ici le 27 mai.

Les émeutes de ces derniers jours ont semé un véritable chaos à Nouméa. En six jours, six personnes ont été tuées et les destructions sont sans précédent.

Au début du week-end, près d'un millier d'hommes sont arrivés en renfort pour épauler les forces de sécurité déjà sur place afin de rétablir l'ordre "quoiqu'il en coûte", comme l'a souligné le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc. Il s'agit aussi d'assurer le redémarrage de l'approvisionnement en denrées et en médicaments alors que les routes sont obstruées par des barrages occupés ou abandonnés par des émeutiers.

Au cœur de cette crise post-coloniale : l'avenir d'une nouvelle loi électorale adoptée à Paris et qui a mis le feu aux poudres chez les indépendantistes qui considèrent que ces nouvelles dispositions désavantageront les populations autochtones ancestrales, les Kanaks notamment.

Pour que cette loi soit adoptée, il faudrait d'abord modifier la constitution française. La question est de savoir si la convocation du Congrès, réunissant députés et sénateurs français, et qui devrait entériner la réforme contestée du corps électoral calédonien, sera maintenue ou non d'ici la fin du mois de juin. 

Signe d'une reprise en main politique du dossier, c'est le Premier ministre Gabriel Attal qui est désormais attendu. Il devra arbitrer rapidement la création d'une "mission de dialogue" afin de parvenir à un accord global entre indépendantistes et loyalistes.

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