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Guerre Israël - Hamas : une école et un abri de déplacés anéantis par une frappe israélienne

Dans le centre de Gaza, un abri de déplacés anéanti par une frappe israélienne
Dans le centre de Gaza, un abri de déplacés anéanti par une frappe israélienne Tous droits réservés AP
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Par Euronews avec agences
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Un bombardement a touché une école onusienne dans le camp de Nousseirat. L’Etat hébreu assume son attaque en arguant que l’établissement cachait une "base du Hamas".

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Les attaques israéliennes dans le centre de Gaza ont tué au moins 15 personnes, selon le Ministère de la Santé contrôlé par le Hamas.

Depuis plusieurs jours, Tsahal mène une nouvelle offensive dans le centre de l'enclave palestinienne. A Nousseirat, une frappe a touché une école de l’UNRWA, l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, dans le sud de la ville de Gaza, un vaste ensemble de bâtiments dans lequel plusieurs milliers de personnes chassées à cause de la guerre d’autres parties de l’enclave palestinienne avaient trouvé refuge, installées tant bien que mal dans des locaux désaffectés. La direction de l’hôpital Al-Aqsa de Deir Al-Balah, situé à proximité de Nousseirat, qui a vu affluer les victimes du bombardement, faisait état, jeudi soir, d’au moins 37 morts, dont trois femmes et neuf enfants.

L'armée israélienne affirme que les victimes du bombardement étaient des membres du Jihad islamique et du Hamas, qui "planifiaient et menaient des attaques à partir de trois salles de classe de cette école".

"Nous avons désamorcé une bombe à retardement", a-t-il poursuivi, assurant que de nouvelles attaques étaient "imminentes". Il a affirmé que la frappe avait été "retardée à deux reprises", car les forces armées israéliennes avaient "identifié des civils dans la zone", précisant que l’attaque n’avait été lancée qu’après que les "services de renseignement (israéliens) eurent signalé qu’il n’y avait pas de femmes ou d’enfants sur le site du Hamas".

Selon la morgue de l’hôpital d’Al-Aqsa, trois femmes, neuf enfants et 21 hommes figuraient parmi les 33 personnes tuées lors de l’attaque.

Le porte-parole de l’armée a aussi dévoilé les noms de trois membres du Hamas et du Jihad islamique qui ont été, selon lui, tués pendant l’attaque, et a assuré que d’autres noms seraient révélés par la suite, alors que les Etats-Unis avaient appelé Israël jeudi à être "pleinement transparent", notamment en "rendant publique" les "noms des personnes" tuées dans la frappe.

Rétablissement de la jetée temporaire au large de Gaza

De leur côté, Etats-Unis annoncent le rétablissement de la jetée temporaire au large de la bande de Gaza pour l’acheminement d’aide humanitaire. Celle-ci avait été endommagée il y a quelques jours par le mauvais temps.

Le secrétaire d’Etat américain se rendra la semaine prochaine au Moyen-Orient pour promouvoir une proposition de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a annoncé vendredi le département d’Etat. Antony Blinken, dont ce sera la huitième visite dans la région depuis le début du conflit le 7 octobre, ira en Israël, en Egypte, au Qatar et en Jordanie du 10 au 12 juin, a précisé son ministère.

Israël ajouté à la "liste de la honte" de l’ONU

Israël a été notifié vendredi de son ajout à la "liste de la honte" de l’ONU sur les droits des enfants lors de conflits, a annoncé l’ambassadeur israélien aux Nations unies, se disant "choqué et écœuré" de la décision du secrétaire général, Antonio Guterres. "Vous savez que l’armée israélienne est l’armée la plus morale du monde", a assuré Gilad Erdan, selon le communiqué.

Le secrétaire général de l’ONU publie chaque année un rapport qui répertorie les violations des droits des enfants dans une vingtaine de zones de conflit dans le monde et liste en annexe – annexe baptisée "liste de la honte" – les responsables de ces violations qui incluent enfants tués et mutilés, enrôlements, enlèvements ou violences sexuelles.

Alors que la publication du prochain rapport est attendue d’ici fin juin, l’ambassadeur israélien à l’ONU a annoncé avoir été notifié de l’ajout d’Israël à la liste par le chef de cabinet du secrétaire général. Le Hamas et le Jihad islamique ont également été ajoutés à cette liste.

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