"Confinement", le mot a été lâché par le Premier ministre des Pays-Bas

Mark Rutte, Premier ministre des pays-Bas, 2 octobre 2020
Mark Rutte, Premier ministre des pays-Bas, 2 octobre 2020 Tous droits réservés Olivier Matthys/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews avec AFP, AP
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Confinement partiel aux Pays-Bas pour contrer la seconde vague de l'épidémie de Covid-19, les travaillistes britanniques penchent pour un confinement total, des annonces sont attendues en France

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Le mot a été lâché aux Pays-Bas : "nous entrons en confinement partiel" a déclaré le Premier ministre Mark Rutte en présentant une série de restrictions sanitaires.

Le port du masque est désormais obligatoire pour tous ceux qui ont plus de 13 ans dans tous les espaces clos et plus seulement dans les transports en commun.

Tous les bars, cafés et restaurants sont fermés à partir de ce soir pour un mois et la vente d'alcool et de cannabis sera également interdite après 20 heures dans le but de réduire les interactions sociales.

Tout cela car le taux de contaminations s'envole depuis deux semaines.

"C'est un message difficile et les nouvelles règles vont faire mal. Mais c'est le seul moyen, car les faits ne mentent pas. Nous devons être plus stricts avec nous-mêmes, notre comportement doit être plus strict" estime Mark Rutte.

En Grande-Bretagne, alors que Liverpool s'habitue aux nouvelles restrictions de confinement de niveau 3, les plus sévères en Angleterre jusqu'à présent, le pays a enregistré plus de 17 000 nouveaux cas sur 24h, un record depuis le mois de juin.

Le parti travailliste, dans l'opposition, affirme que le plan du gouvernement ne fonctionne pas et qu'un confinement total à l'échelle nationale est nécessaire :

"C'est pourquoi je demande un confinement de deux à trois semaines en Angleterre. Un ensemble temporaire de restrictions claires et efficaces visant à faire baisser le taux d'incidence et à inverser la tendance des contaminations et des admissions à l'hôpital" a déclaré Keir Starmer, chef du parti travailliste britannique.

En France, à Paris, alors qu'on s'attend à d'autres annonces de restrictions ce soir du président Emmanuel Macron, les propriétaires de restaurants et de bars avaient organisé hier une sorte de cocktail devant l'une des principales gares de la ville pour mettre en lumière les difficultés financières de leur industrie avec la pandémie de Covid-19.

Pour Stéphane Manigold, restaurateur et porte-parole du collectif "Restons ouverts", "le gouvernement doit mettre en place des mesures fortes et puissantes, à la mesure du drame économique auquel nous sommes confrontés ici et dans toute la France".

Julien Guillou, gérant du bar "Le Ker Beer" à Paris se désespère :

"En tant que gérant, je suis tout seul sur le bateau, les nuits sont parfois courtes et les jours longs à essayer de trouver une solution, mais aujourd'hui, je ne sais pas,... l'avenir est flou."

Les derniers chiffres de l'épidémie en France montrent encore une augmentation globale du nombre de personnes en réanimation (1 633 pour une capacité actuelle nationale d'environ 5 000 lits) et 84 décès en 24 heures, avec un bilan global de près de 33 000 morts en sept mois.

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