Pour les patrons de restaurants, c'est un coup de plus à encaisser et beaucoup, c'est sûr, ne s'en sortiront pas.
Couvre-feu, protocole sanitaire renforcé : c'est peu dire que les annonces gouvernementales ont été fraîchement accueillies par le monde de la restauration. Pour les patrons de restaurants, c'est un coup de plus à encaisser et beaucoup, c'est sûr, ne s'en sortiront pas.
Alain Fontaine, restaurateur : "Moi j'ai des employés que je n'ai pas revus - enfin je les vois quand je leur remets la paye - mais ils n'ont pas travaillé depuis sept mois. Et là, je vais en remettre quatre ou cinq au chômage partiel. C'est une situation ubuesque, il faut que ça s'arrête ! (...) Je vois trop de restaurateurs qui me disent "Alain, j'en peux plus, je ferme". Non, tenez les gars. Les femmes et les hommes de la restauration, tenez. On a une mission, c'est celle de garder du lien social."
A moins que les clients changent leurs habitudes de vie et sortent dîner à 18h30, la plupart des restaurants dans les zones de couvre-feu ne pourront plus ouvrir qu'à midi... Gabrielle Beck, restauratrice, est très inquiète : "Moi j'ai besoin de 20.000 euros de chiffre d'affaire par mois. Je ne sais pas comment les faire. Avec un service et potentiellement 50% de places assises en moins. Si on fait les calculs, je ne les ferai jamais".
Changer de mode de fonctionnement, s'adapter pour tenter de maintenir une activité économique. les restaurateurs sont au pied du mur et beaucoup le vivent comme une grande injustice.