Intense activité diplomatique autour de l'Ukraine. Objectif : tenter de faire baisser les tensions avec la Russie. Toutes la capitales disent vouloir éviter la guerre.
Intense activité diplomatique autour de l'Ukraine. Objectif : tenter de faire baisser les tensions avec la Russie. Toutes la capitales disent vouloir éviter la guerre.
Le Secrétaire d'Etat américain est venu en personne à Kiev réaffirmer le soutien de Washington aux autorités ukrainiennes. Antony Blinken n'est pas venu les mains vides. Dans ses bagages, la promesse d'une aide de 200 millions de dollars pour contribuer à la sécurité du pays.
En Ukraine, on redoute une agression du voisin russe.
Pas sûr que ce soutien financier des Etats-Unis soit du goût du Moscou, pour qui, fournir des armes à l'Ukraine revient à menacer la Russie.
Vendredi, le chef de la diplomatie américaine s'en expliquera avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, lors d'un tête-à-tête prévu à Genève.
De son côté, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a dit souhaiter que ces négociations amènent la Russie à être "moins agressive et plus constructive".
Moscou continue d'exiger des engagements fermes de la part des Occidentaux, notamment qu'ils n'élargissent pas l'OTAN à l'Ukraine. Washington estime que de tels engagements sont inacceptables.
Aucun signe de détente, pour l'heure
C'est toujours le temps de la diplomatie.
Ainsi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, qui assure qu'il n'y a "aucun risque qu'une guerre à plus grande échelle soit déclenchée et se déroule en Europe ou ailleurs".
La Russie a déployé des dizaines de milliers de d'hommes et des équipements sur une partie du front est de l'Europe, comme au Bélarus. Moscou indique qu'il s'agit de soldats devant participer à des exercices d'entrainement.