Guerre en Ukraine : l'exode continue, la Pologne première porte de sortie pour les civils

Guerre en Ukraine : l'exode continue, la Pologne première porte de sortie pour les civils
Tous droits réservés Darko Vojinovic/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Darko Vojinovic/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
Par euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Selon l'ONU, après six jours de combats, plus de 660 000 personnes ont fui l'Ukraine vers des pays limitrophes

PUBLICITÉ

Des femmes, des enfants, des personnes âgées continuent de fuir en nombre les combats en Ukraine. La Pologne est la première porte de sortie pour ces réfugiés, toujours plus nombreux. La plupart, démunis, ont attendu plusieurs jours pour pouvoir franchir la frontière dans un froid glacial.

Selon l'ONU, en six jours, plus de 660 000 personnes ont quitté l'Ukraine pour rejoindre des pays voisins. "Les chiffres augmentent de manière exponentielle" précise le HCR, "A ce rythme, la situation semble devoir devenir la plus grande crise de réfugiés du siècle en Europe".

Plus de 660 000 personnes ont fui

Outre les Ukrainiens, de nombreux autres ressortissants vivant dans le pays ont pris la fuite, comme cette étudiante égyptienne, arrivée en Roumanie : "Il y avait des bombardements tous les jours. Pas de moyens de transport, pas de nourriture dans les supermarchés, pas d'argent dans les distributeurs. Les gens essayaient de quitter la ville, mais les trains étaient bondés car il n'y en avait qu'un par jour, et tous se bousculaient pour monter à bord", témoigne-t-elle.

Trains gratuits pour les réfugiés

Outre les pays limitrophes, partout en Europe, les gouvernements mettent en place diverses mesures pour faciliter l'accueil des réfugiés ukrainiens. En Pologne, Allemagne, Pays-Bas ainsi qu'en France, les réfugiés ukrainiens ont ainsi été autorisés à voyager gratuitement en train.

Ils sont une centaine déjà arrivée en France. Parmi eux Vitalii Hryzhun qui a voyagé trois jours avec sa famille avant de rejoindre Chalon-sur-Saône : "On est partis en pyjama au milieu de la nuit. Il y avait des voitures dans toutes les directions. Un voisin, un soldat, m'a dit "c'est la guerre. Il y avait des bombardements partout", raconte-t-il.

Selon l'ONU, plus de 4 millions de personnes pourraient à terme fuir les combats. Des millions d'autres auront besoin d'aide à l'intérieur du pays. L'Organisation demande d'urgence la levée de 1,7 milliard de dollars pour l'aide humanitaire.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

En Pologne, la population s'organise pour aider les réfugiés ukrainiens

Ukraine : l'offensive russe s'intensifie au 7e jour de guerre

Slovaquie : manifestation contre un projet de loi sur l'audiovisuel public