Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Rien de "prometteur" : le Kremlin minimise les pourparlers russo-ukrainiens

Le président turc Recep Tayyip Erdogan prononce un discours pour accueillir les délégations russe et ukrainienne, le 29 mars à Istanbul.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan prononce un discours pour accueillir les délégations russe et ukrainienne, le 29 mars à Istanbul. Tous droits réservés  Ukrainian Foreign Ministry Press Service via AP
Tous droits réservés Ukrainian Foreign Ministry Press Service via AP
Par Euronews avec AFP, AP
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

Point sur le terrain, réactions internationales, sanctions économiques, consultez le déroulé de la 35e journée de la guerre en Ukraine.

PUBLICITÉ

"Pour l'instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d'une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir", a déclaré ce mercredi à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov. Il a néanmoins qualifié de "positif" le fait que la partie ukrainienne ait "enfin commencé à formuler de façon concrète ses propositions et à les mettre par écrit".

Ces déclarations tranchent avec celles, beaucoup plus positives, des responsables russes ayant pris part aux discussions qui se sont déroulées ce mardi à Istanbul.

De leur côté, les autorités ukrainiennes ont accusé ce mercredi la Russie d'avoir bombardé toute la nuit la ville de Tcherniguiv dans le nord du pays, malgré l'annonce la veille par Moscou d'une "réduction" de son activité militaire, promesse accueillie avec scepticisme par Kiev et ses alliés occidentaux.

Retrouvez ci-dessous le déroulé de ce 35e jour de guerre en Ukraine

Live terminé

Le point sur la situation à 20h30 :

- Rien de "prometteur" dans les pourparlers 

Semblant revenir sur des annonces faites par Moscou à l'issue de discussions entre les belligérants ce mardi à Istanbul, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit ne pas pouvoir "faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d'une percée quelconque".


"Pour l'heure, nous ne pouvons pas parler de progrès et nous n'allons pas le faire", a-t-il insisté ce mercredi, précisant qu'il n'y avait "pas d'avancées" non plus dans l'organisation d'une éventuelle rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.


- Les Tatars exigent la restitution de la Crimée

Les représentants des Tatars de Crimée ont exigé mercredi que la restitution à l'Ukraine de cette péninsule annexée par la Russie en 2014 soit une des conditions posées par Kiev dans les négociations avec Moscou pour mettre fin au conflit armé.


- Entretien Biden-Zelensky -

Le président des Etats-Unis Joe Biden a discuté ce mercredi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky des capacités militaires "supplémentaires" nécessaires pour aider l'armée ukrainienne à "défendre son pays", a déclaré la Maison Blanche.


- Sur le terrain militaire

La ville de Tcherniguiv (nord) a été bombardée "toute la nuit", a annoncé le gouverneur de la région, malgré l'annonce faite la veille par Moscou d'une réduction de son activité militaire autour de Kyiv et de cette ville. 


A Irpin qui est désormais "à 100% contrôlée par l'armée ukrainienne", au moins 200 personnes sont mortes depuis le début du conflit, selon son maire.


Dans l'Est, l'armée ukrainienne a repris le contrôle d'une autoroute stratégique reliant Kharkiv à Tchougouïv, et les forces russes ont quitté, après un mois d'occupation, la ville de Trostyanets (nord-est).


A Marioupol (sud), les forces russes ont "délibérément bombardé un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)", a affirmé ce mercredi une responsable ukrainienne, sans pouvoir donner de bilan. La mairie a de son côté dénoncé l'évacuation forcée vers la Russie d'une maternité de la ville.


- Plus de 4 millions de réfugiés selon le HCR

En cinq semaines, plus de 4 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays, un flot de réfugiés inédit depuis la seconde guerre mondiale, selon le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR).


Plus de 10 millions de personnes, soit plus d'un quart de la population, ont dû quitter leur foyer vers un autre pays ou trouver refuge ailleurs en Ukraine.


- "Crimes de guerre" en Ukraine 

La haute commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Michelle Bachelet, a évoqué mercredi "des crimes de guerre" commis en Ukraine dans un long réquisitoire contre les actions menées pour l'essentiel par l'armée russe.


L'ancienne présidente du Chili n'a laissé aucun doute sur le fait qu'elle estime que la Russie est la principale fautive même si elle n'a pas totalement dédouané les forces ukrainiennes.


Un peu plus tôt, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU avait chargé Erik Mose, un juge norvégien ayant siégé dans plusieurs tribunaux internationaux, de diriger l'enquête sur les violations commises par la Russie en Ukraine.



- Johnson appelle à "intensifier les sanctions

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé mercredi à "continuer d'intensifier les sanctions" contre la Russie jusqu'au retrait de tous les soldats russes en Ukraine.


"On ne peut pas attendre du G7 de lever les sanctions juste parce qu'il y a un cessez-le-feu", a-t-il déclaré devant une commission parlementaire, "nous devrions continuer d'intensifier les sanctions (...) jusqu'à ce que chacun" des soldats russes soit "hors d'Ukraine".



- Poutine mal informé ? 

Vladimir Poutine est mal informé du déroulement de la guerre en Ukraine, parce que ses conseillers ont peur de lui révéler les pertes militaires et économiques subies par la Russie, a affirmé ce mercredi un haut responsable américain.


Partager cet article

Le gouvernement allemand a indiqué que le président russe Vladimir Poutine avait assuré ce mercredi au chancelier Olaf Scholz que l'Europe pouvait continuer à payer le gaz russe en euros et non en roubles comme ordonné récemment par Moscou.


Le Kremlin avait auparavant publié son propre compte rendu de la conversation, indiquant que M. Poutine avait dit à M. Scholz que la demande de Moscou pour que l'Europe passe au paiement du gaz en roubles ne devait pas "conduire à une détérioration des conditions contractuelles pour les sociétés importatrices européennes".


Le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit a indiqué que M. Poutine avait assuré à M. Scholz que les paiements de l'Europe le mois prochain "continueraient à être en euros et transférés comme d'habitude sur la Gazprom Bank, qui n'est pas frappée de sanctions", et qu'elle se chargerait de la conversion en roubles.


M. Hebestreit a ajouté que le président Poutine avait souligné que "rien ne changerait pour les partenaires contractuels européens" lorsque le nouveau système de paiement réclamé par Moscou entrera en vigueur le 1er avril.


"Le chancelier Scholz n'a pas accepté cette procédure mais a demandé des informations par écrit pour mieux la comprendre", a souligné Hebestreit.


"Ce que le G7 a convenu demeure : les livraisons d'énergie seront exclusivement payées en euros ou en dollars, comme c'est indiqué dans les contrats", a-t-il assuré. 



Partager cet article

La Première ministre suédoise a affirmé ce mercredi "ne pas exclure" une candidature d'adhésion à l'Otan en conséquence de l'invasion russe de l'Ukraine, après avoir exprimé jusqu'ici la préférence de voir la Suède rester hors des alliances militaires.


"Je n'exclus en aucune façon l'adhésion à l'Otan", a affirmé Magdalena Andersson dans une interview à la télévision publique SVT.


"Je veux que nous fassions une analyse approfondie des possibilités que nous avons dans cette situation, les menaces et les risques associés, pour prendre la meilleure décision pour la Suède", a déclaré la dirigeante social-démocrate.


La Suède n'est pas membre de l'Otan et est officiellement non alignée militairement, même si elle est partenaire de l'alliance atlantique et qu'elle a abandonné sa ligne de neutralité stricte après la fin de la guerre froide.


Partager cet article

La France ne voit "pas de percée" dans les négociations russo-ukrainiennes ni de "nouveauté" dans la situation en Ukraine après les annonces russes de réduction de leur activité militaire dans les environs de Kiev et dans le nord de l'Ukraine, a déclaré mercredi soir le chef de la diplomatie française.


"La guerre continue. Pour l'instant il n'y a à ma connaissance ni percée ni nouveauté", a souligné Jean-Yves Le Drian sur la chaîne d'information en continu France 24.


Partager cet article

Le président des Etats-Unis Joe Biden a discuté ce mercredi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky des capacités militaires "supplémentaires" nécessaires pour aider l'armée ukrainienne à "défendre son pays", a déclaré la Maison Blanche.


"Les dirigeants ont évoqué la manière dont les Etats-Unis travaillent jour et nuit pour répondre aux principales demandes faites par l'Ukraine en matière d'aide sécuritaire" ainsi que "les efforts persistants fournis par les Etats-Unis avec leurs alliés et partenaires pour identifier les capacités supplémentaires pour aider l'armée ukrainienne à défendre son pays", a affirmé l'exécutif américain dans un communiqué après un appel entre les deux présidents.


La présidence américaine a ajouté qu'ils avaient souligné l'impact "déterminant" des armes fournies par les Américains sur le cours du conflit.


"En outre, le président Biden a informé le président Zelensky que les Etats-Unis entendaient apporter au gouvernement ukrainien 500 millions de dollars d'aide budgétaire directe", a précisé la Maison Blanche.


De son côté, le président ukrainien a lui indiqué sur Twitter qu'il avait partagé avec Joe Biden  "son analyse de la situation sur le champ de bataille et à la table des négociations", ajoutant que durant cet entretien d'une heure ont été évoqués" un soutien défensif spécifique, d'un nouveau paquet de sanctions renforcées et des aides macro-financières et humanitaires".


Partager cet article

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce mercredi au chancelier allemand Olaf Scholz que le paiement en roubles des exportations de gaz russe, désormais exigé par Moscou, ne devait pas désavantager les clients européens.


"Cette décision ne doit pas mener à une détérioration des conditions des contrats des entreprises européennes qui importent du gaz russe", a estimé Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin résumant un échange téléphonique avec Olaf Scholz, dont le pays est un grand consommateur d'hydrocarbures russes.


Le 23 mars, Vladimir Poutine a annoncé que la Russie n'accepterait plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE, en riposte aux sanctions occidentales prises contre Moscou pour son offensive en Ukraine. 


"Ce changement dans la procédure des règlements a lieu parce que les membres de l'UE ont gelé les réserves de devise de la Banque de Russie, en violation du droit international", a indiqué le maître du Kremlin au chancelier allemand.


Jeudi, la Banque centrale et le gouvernement russes, ainsi que l'entreprise Gazprom, doivent présenter un nouveau système de paiement en roubles.


Se voulant rassurant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui affirmé que ce passage à un paiement en devise russe se ferait progressivement.


Partager cet article

La haute commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU, Michelle Bachelet, a évoqué ce mercredi "des crimes de guerre" commis en Ukraine dans un long réquisitoire contre les actions menées pour l'essentiel par l'armée russe depuis l'invasion du 24 février. 


Les attaques menées par les forcées armées russes "pourraient être des crimes de guerre", a lancé Mme Bachelet devant le Conseil des droits de l'Homme. 


Elle a usé du conditionnel par convention, les crimes de guerre devant être prouvés devant un tribunal. L'ancienne présidente du Chili n'a laissé aucun doute sur le fait qu'elle estime que la Russie est la principale fautive même si elle n'a pas totalement dédouané les forces ukrainiennes.


Partager cet article

Après l'Irlande, les Pays-Bas et la Belgique hier, c'est au tour de la Slovaquie d'annoncer l'expulsion de diplomates russes.


Bratislava a ainsi décide de "réduire de 35 personnes le personnel de l'ambassade de la Fédération de Russie", selon le porte-parole de la diplomatie slovaque Juraj Tomaga.


Partager cet article

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a appelé ce mercredi  à "intensifier les sanctions" contre Moscou jusqu'au retrait de tous les soldats russes. 


"On ne peut pas attendre du G7 de lever les sanctions juste parce qu'il y a un cessez-le-feu", a-t-il déclaré devant une commission parlementaire.


"Nous devrions continuer d'intensifier les sanctions (...) jusqu'à ce que chacun" des soldats russes soit "hors d'Ukraine", a-t-il ajouté.


Lors de cette audition devant les responsables des commissions parlementaires, le chef du gouvernement britannique a répété qu'un changement de régime à Moscou n'était "pas l'objectif du gouvernement britannique", ajoutant que Londres cherche à "aider à protéger" les Ukrainiens contre la violence "barbare" des forces russes. 


Partager cet article

La Maison-Blanche a indiqué que le président Joe Biden allait s'entretenir avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky ce mercredi à 16h45, heure de Bruxelles. 


Partager cet article

Au moins 200 habitants d'Irpin, une ville de la banlieue nord-ouest de Kiev théâtre de féroces combats, ont été tués depuis le début de l'invasion russe, a annoncé mercredi son maire Oleksandre Markouchine.


"Au moment le plus fort des hostilités, quand il y avait des bombardements toute la journée, les gens ont simplement été enterrés dans les jardins ou encore dans les parcs. Je pense qu'environ 200 ou 300 personnes sont mortes malheureusement", a annoncé M. Markouchine au cours d'une conférence de presse. Les forces ukrainiennes ont annoncé ce lundi avoir repris le contrôle de cette localité, aux mains des Russes depuis fin février.


Partager cet article

Ce mercredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a également abordé le statut, du point de vue russe, de la Crimée. 


"La Crimée fait partie de la Fédération de Russie. Et selon notre constitution, nous ne pouvons discuter avec personne du sort du territoire de la Fédération de Russie, du sort des régions russes, c'est hors de question. C'est écrit dans notre constitution"


Cette déclaration fait écho à la proposition de la délégation ukrainienne, hier à Istanbul,  de "quinze ans" de pourparlers russo-ukrainiens pour résoudre spécifiquement la question de la péninsule annexée par la Russie en 2014. 



Partager cet article

Un vaisseau Soyouz a ramené sur Terre ce mercredi deux cosmonautes russes et un astronaute américain qui se trouvaient sur la Station spatiale internationale, un rare exemple de coopération entre Washington et Moscou en pleines tensions autour de l'Ukraine.


La capsule, à bord de laquelle se trouvent les Russes Anton Chkaplérov et Piotr Doubrov, ainsi que l'Américain Mark Vande Hei, a atterri dans le sud-est du Kazakhstan à 13h28, heure de Bruxelles comme prévu, selon les images retransmises par l'agence spatiale russe Roscosmos.


Partager cet article

Un bâtiment de la Croix-Rouge bombardé par les Russes à Marioupol, indique une responsable ukrainienne

Un bâtiment du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été la cible de bombardements russes à Marioupol, port stratégique assiégé du sud-est de l'Ukraine, a affirmé mercredi une responsable ukrainienne. 



"Les occupants ont bombardé délibérément un bâtiment du CICR à Marioupol", a écrit sur Facebook Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien. "Pour l'instant, nous n'avons pas d'informations concernant les victimes", a-t-elle ajouté, sans préciser combien de personnes auraient pu se trouver dans le bâtiment au moment des tirs.


Cette information n'a pas été confirmée ou infirmée par le Comité international de la Croix-Rouge. 




Partager cet article

Le chef de l'AIEA visite une centrale nucléaire dans le sud de l'Ukraine

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a visité mercredi la centrale nucléaire de Konstantinovka, dans le sud de l'Ukraine, dans le but de mettre en place une "assistance technique" sur fond de craintes d'un accident.


"Je me trouve dans la centrale d'Ukraine du Sud pour rencontrer des responsables gouvernementaux et le personnel ukrainien", a écrit Rafael Grossi dans un tweet accompagné de photos le montrant serrant la main d'employés du site dont il a salué "l'endurance".


"Il est vital d'être sur le terrain pour fournir un soutien efficace en cette période extrêmement difficile", a-t-il ajouté.


Partager cet article

Rien de "prometteur" ni de "percée" dans les pourparlers russo-ukrainiens (Kremlin)

Des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne à Istanbul mardi n'ont donné lieu à rien de "très prometteur" ni à aucune "percée", a déclaré mercredi le Kremlin, douchant les espoirs de progrès décisifs dans les négociations.


"Pour l'instant, nous ne pouvons pas faire état de quoi que ce soit de très prometteur ou d'une percée quelconque. Il y a beaucoup de travail à accomplir", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
 


Partager cet article

Le bilan s'élève à 14 morts à Mykolaïv 


L'agence d'État ukrainienne chargée des situations d'urgence indique que le bilan des victimes de l'attaque russe contre le bâtiment de l'administration régionale de la ville de Mykolaïv, dans le sud du pays, s'élève à 14 morts.




Partager cet article

L'armée ukrainienne reprend le contrôle d'une autoroute stratégique dans l'Est

"La route était sous le feu des forces russes qui y ont tué des civils. Nous les avons repoussées à une dizaine de kilomètres plus au nord", a affirmé sur place à l'AFP un commandant de la 92e brigade de l'armée ukrainienne.


Cette autoroute stratégique reprise mardi relie Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, à Tchougouïv, une ville de 30 000 habitants située à 50 kilomètres au sud-est.


Les deux villes ont été intensément bombardées par l'armée russe depuis plus d'un mois, sans pour autant tomber aux mains des forces de Moscou.


Partager cet article

Le nombre de réfugiés ukrainiens a franchi la barre des 4 millions, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Partager cet article

La Pologne prévoit de réduire ses importations de pétrole russe d'ici la fin de l'année

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré lors d'une conférence de presse que la Pologne lançait "le plan le plus radical parmi les nations européennes pour se sevrer des sources d'énergie russes".


Le dirigeant a ainsi déclaré que la Pologne interdisait les importations de charbon russe. Mateusz Morawiecki a ajouté qu'il s'attendait à ce que les importations de gaz soient réduites en mai, et a appelé les autres pays européens à faire de même.


Il a par ailleurs appelé l'Union européenne à introduire une taxe sur les importations de gaz, de pétrole et de charbon russes. "Je vais pousser fortement pour cette idée dans l'Union Européenne, pour que la situation soit équitable du point de vue des principes de la concurrence sur le marché", a-t-il déclaré.


Partager cet article

Tcherniguiv "bombardée toute la nuit", malgré les promesses russes 

Le gouverneur de la région de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, affirme que les attaques russes se sont poursuivies toute la nuit, bien que Moscou ait déclaré vouloir réduire son activité militaire dans la région.


"Tcherniguiv a été bombardée toute la nuit" avec de l'artillerie et des avions, a annoncé sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Tchaous, précisant que des infrastructures civiles avaient été détruites et que la ville se trouvait toujours sans eau ni électricité.


Le gouverneur n'a pas précisé si des personnes avaient été tuées ou blessées. Cette localité qui comptait 280.000 habitants avant la guerre se trouve également "sans communications et on ne peut plus les réparer", a-t-il ajouté, évoquant également des frappes sur Nijyne, dans la même région.


Partager cet article

Une maternité de Marioupol évacuée de force vers la Russie, selon la mairie

La mairie de Marioupol a dénoncé mercredi l'évacuation forcée vers la Russie d'une maternité de cette ville assiégée dans le Sud-Est de l'Ukraine où une autre maternité avait été bombardée par les Russes le 9 mars. 


"Plus de 70 personnes, des femmes et du personnel médical ont été emmenées de force par les occupants de la maternité N°2 du district de la rive gauche", a affirmé la mairie sur Telegram. 


Au total, plus de 20 000 habitants de Marioupol ont été évacués "contre leur gré" en Russie, selon la municipalité, qui affirme que les Russes leur ont confisqué leurs papiers et les ont redirigés "vers des villes russes éloignées".



Partager cet article

L’Allemagne active son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz, alors que la Russie continue à exiger d'être payée en roubles.


Comme l'a expliqué le ministre allemand de l'Economie, Robert Habeck, il s'agit du premier de trois niveaux d'alerte. Cela implique la mise en place d'une équipe de crise au sein de son ministère, qui renforcera la surveillance de la situation de l'approvisionnement en gaz.


Selon le ministre, les stocks de gaz allemands sont actuellement remplis à environ 25 % de leur capacité.


Partager cet article

L'ambassadeur ukrainien aux Nations Unies, Sergiy Kyslytsya, a déclaré mardi au Conseil de sécurité de l'ONU que les occupants russes avaient perdu plus de 17 000 militaires, plus de 1 700 véhicules blindés et près de 600 chars depuis le début de l'invasion.


Selon lui, la Russie a également perdu 300 systèmes d'artillerie, 127 avions et 129 hélicoptères, près de 100 systèmes de lance-roquettes, 54 systèmes de défense aérienne et sept navires. 


Kyslytsya a déclaré qu'il s'agissait d'un "coup sans précédent pour Moscou, où les chiffres des pertes soviétiques en Afghanistan font pâle figure en comparaison."


Partager cet article

Selon la dernière mise à jour des renseignements du ministère britannique de la défense, les unités russes en Ukraine "subissent de lourdes pertes" et sont "contraintes de retourner au Bélarus et en Russie pour se réorganiser et se réapprovisionner". 


Selon le ministère, cette stratégie montre les difficultés rencontrées par les Russes pour organiser la logistique sur les lignes de front. 


Découvrez  l'intégralité du fil Twitter ici :


 


Partager cet article

Les marchés boursiers asiatiques ont suivi la hausse de Wall Street et des marchés européens mercredi, alors que les négociations visant à mettre fin à la guerre de la Russie contre l'Ukraine semblent progresser.


Shanghai, Hong Kong et Sydney ont progressé, tandis que Tokyo a reculé. Les prix du pétrole ont progressé de moins d'un dollar par baril.


Partager cet article

Le point à 7 heures : 


- Les conditions pour une première rencontre entre le président ukrainien et son homologue russe depuis le début de l'invasion russe sont désormais possibles, ont indiqué Kiev et Moscou après plusieurs heures de pourparlers mardi à Istanbul. L'Ukraine acceptera d'être neutre si elle obtient un "accord international" pour garantir sa sécurité, a détaillé le négociateur en chef ukrainien à Istanbul, David Arakhamia.


- Les dirigeants américain, français, britannique, allemand et italien se sont montrés circonspects après l'annonce de ces avancées dans les discussions russo-ukrainiennes. "On verra s'ils tiennent parole", a dit mardi le président américain Joe Biden à des journalistes, peu après s'être entretenu avec les dirigeants français, britannique, allemand et italien. "Il semble y avoir un consensus sur le fait qu'il faut voir ce qu'ils ont à offrir", a-t-il ajouté.


- Vladimir Poutine a exigé mardi que les "nationalistes" ukrainiens à Marioupol "déposent les armes" afin qu'on puisse "trouver une solution à la situation humanitaire" dans ce port stratégique, selon un communiqué du Kremlin publié après un échange avec Emmanuel Macron. Volodymyr Zelensky a qualifié les attaques russes contre Marioupol de "crime contre l'humanité, qui se déroule en direct sous les yeux de la planète". 


- Douze personnes ont été tuées et au moins 33 autres blessées mardi dans une frappe russe ayant partiellement détruit le bâtiment de l'administration régionale de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, selon un nouveau bilan donné par les secours ukrainiens.



- Le nombre de réfugiés ayant fui l'Ukraine depuis l'invasion ordonnée par Vladimir Poutine se rapproche de la barre symbolique des 4 millions qui pourrait être franchie dans les tout prochains jours, selon l'ONU, estimant à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l'intérieur du pays.

- Les citoyens américains en Russie risquent d'être arbitrairement arrêtés par les autorités, a averti mardi le département d'Etat des Etats-Unis, qui a renouvelé son appel à ne pas se rendre dans le pays ou à le quitter immédiatement.


Partager cet article

Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".


Le président russe "Vladimir Poutine a commencé cette guerre. Il a créé cette crise alimentaire mondiale. Et il est celui qui peut l'arrêter", a martelé la numéro deux de la diplomatie américaine Wendy Sherman lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation humanitaire en Ukraine.


Pour la secrétaire d'Etat adjointe, "la Russie et le président Poutine portent, seuls, la responsabilité d'avoir fait la guerre à l'Ukraine et des conséquences de cette guerre sur la sécurité alimentaire mondiale".


Partager cet article
Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

L’Ukraine réitère ses accusations de crime de guerre commis par la Russie

Attaques russes en Ukraine : neuf morts dont une famille de quatre personnes

L'Europe salue "le choix clair" des Moldaves au lendemain d'une législative tourmentée