En Turquie et en Syrie, la difficile prise en charge des enfants rescapés des séismes

La ville d'Antakya avant le séisme
La ville d'Antakya avant le séisme Tous droits réservés Armando Franca/Copyright 2022 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP
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Plus de 4,6 millions d'enfants vivaient dans la province de Hatay au moment des séismes. En Syrie, 2,5 millions d'enfants sont affectés par la catastrophe.

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Une semaine après les tremblement de terre qui ont frappé la Turquie et la Syrie, l'attention des secouristes se concentre sur la prise en charge à court terme des rescapés. Parmi eux, les milliers d'enfants qui survivent dans des conditions très rudes. L'UNICEF demande d'en faire le groupe prioritaire.

"Nous savons qu'il y avait 4,6 millions d'enfants qui vivaient dans la zone touchée par le tremblement de terre. 811 000 d'entre eux étaient des enfants syriens. Et bien sûr, nous savons qu'il y a des besoins très importants pour eux en ce moment. Logement, eau, vêtements d'hiver et même des médicaments" précise Regina De Dominicis, représentante de l'UNICEF en Turquie.

Save the Children est une autre organisation présente sur place. Leur mission principale est de s'assurer que les nouveaux nés et les enfants restent en bonne santé, même dans les localités les plus reculées. 

Randa Ghazi, responsable des relations presse de l'ONG, précise: "Ce qui nous préoccupe en ce moment, c'est de nous assurer que les rescapés restent en vie. Beaucoup de familles et d'enfants s'abritent désormais dans leur voiture. Ils n'ont pas d'abri, de vêtements chauds, de nourriture et d'eau potable. Donc, le premier défi est de s'assurer que toutes ces familles aient tout ce dont elles ont besoin. Et cela inclut les zones reculées de Hatay, où les problèmes de sécurité tels que les pillages ont rendu les interventions un peu plus difficiles."

Au-delà des besoins immédiats, les autorités locales et les secouristes doivent également veiller à ce que les enfants soient protégés, et leur permettre de retrouver le chemin de l'école. Certaines ONG alertent contre les risques de possibles enlèvements et d'exploitation infantile.

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