Les bombardements se sont poursuivis, alors que plus de 2400 personnes ont déjà été évacuées autour de la deuxième ville du pays.
L'armée ukrainienne a du mal à contenir cette nouvelle offensive lancée le 10 mai dernier.
Ce jeudi matin, Volodymyr Zelensky, a annoncé s’être rendu en secret à Kharkiv, pour faire le point avec son État-major.
Dans un message sur le réseau social Telegram, le président ukrainien écrit : "la situation dans l’oblast de Kharkiv est globalement sous contrôle, nos soldats infligent des pertes importantes à l’occupant, mais le secteur reste extrêmement difficile."
2400 personnes ont déjà été évacuées autour de la deuxième ville du pays suite à l'avancée russe.
Les organisations humanitaires ont rapidement mobilisé des ressources pour fournir une aide d'urgence aux personnes fuyant les combats, et se mettre en sécurité. Avec l'aide des services nationaux de secours et des services municipaux, elles ont distribué de la nourriture, de l'eau et des produits d'hygiène, organisé des hébergements et fourni des services sanitaires, psychologiques et juridiques.
Toutes ces structures d'aide opèrent dans le centre de transit de la ville de Kharkiv, qui sert de hub pour la coordination et la distribution de l'aide humanitaire.
Au sud, Kherson de nouveau visée
Trois bombes aériennes russes ont touché un quartier résidentiel du centre-ville dans la nuit de mercredi à jeudi. Dix-huit personnes ont été blessées, dont trois sont soignées à l'hôpital dans un état grave.
Les autorités ont indiqué que huit tours d'habitation, cinq maisons privées, un centre médical et deux écoles ont été endommagés.
La Russie ouvre de nouveaux fronts afin d'étirer l'armée ukrainienne, qui manque de munitions et d'effectifs, le long de la ligne de front d'environ 1 000 kilomètres, en espérant que les défenses s'effondreront avant l'arrivée des armes et munitions promises par les États-Unis et les pays occidentaux.