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Le pape François au sommet du G7 en Italie, une première historique

La pape François et Giorgia Meloni : entente cordiale ?
La pape François et Giorgia Meloni : entente cordiale ? Tous droits réservés AP Photo
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Par Giorgia OrlandiGavin Blackburn
Publié le
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Avec 10 réunions bilatérales à l'ordre du jour pour le pape François, âgé de 87 ans, le souverain pontife a centré son discours devant les leaders des sept plus grandes puissances avancées du monde sur les risques liés à l'intelligence artificielle.

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C'est une première historique. Jamais auparavant un souverain pontife n'avait pris la parole dans l'histoire du sommet du G7.

Le pape François était l'invité vedette de ce vendredi. La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, est la première à avoir réussi à le faire figurer parmi les principaux participants. Le souverain pontife, âgé de 87 ans, avait à son programme non pas un mais dix rendez-vous bilatéraux, dont une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le discours du pape était centré sur l'utilisation de l'IA. François a usé de son autorité morale pour mettre en garde contre les risques qui en découlent. Bien qu'apportant des changements positifs, le souverain pontife a déclaré que la technologie pouvait être néfaste.

Si nous considérons le drame des guerres, il est urgent de repenser le développement et l'utilisation des armes autonomes létales et d'en interdire l'usage, en introduisant des activités de contrôle accrues effectuées par des humains. Les machines ne devraient jamais choisir d'ôter ou non la vie à quelqu'un.
La pape François

Outre le pape, la présence de dirigeants invités a atteint cette fois un niveau record. Des représentants du Sud, tels que l'Inde, le Brésil et la Tunisie, pour n'en citer que quelques-uns, ont renforcé l'approche inclusive du sommet et l'appel à l'action face à des problèmes tels que la crise climatique et les migrations.

Les discussions sur l'Afrique ont été au cœur de l'ordre du jour des deux journées. Giorgia Meloni a plaidé pour un consensus plus large sur le plan Mattei de l'Italie pour l'Afrique, qui a été salué dans la déclaration finale du G7, conférant à l'Italie un rôle clé dans les relations entre l'UE et le continent.

Comme vous le savez, la présidence italienne a consacré une place importante à l'Afrique, avec ses opportunités et ses défis. Une nouvelle approche, par rapport à celle utilisée dans le passé, est nécessaire.
Giorgia Meloni
Première ministre italienne

Lors de la rencontre bilatérale de vendredi entre Mme Meloni et le président américain Joe Biden, les deux hommes ont évoqué les efforts déployés lors du sommet pour soutenir l'Ukraine, qui ont abouti à un accord sur l'utilisation des bénéfices provenant des avoirs russes gelés et à un accord de sécurité signé par M. Biden et M. Zelensky.

Giorgia Meloni a également soutenu l'accord de cessez-le-feu proposé par M. Biden pour mettre fin aux hostilités à Gaza.

Comme rapporte de Bari notre correspondante à Rome Giorgia Orlandi, "la déclaration finale du G7, adoptée vendredi, contient également une déclaration sur la crise climatique et sur la Chine, les dirigeants du Groupe des Sept se disant préoccupés par les pratiques commerciales déloyales de ce pays. Parmi les autres accords conclus lors du sommet, les dirigeants lanceront une "coalition" destinée à lutter contre le trafic de migrants. De plus amples informations sur le sommet et la déclaration finale seront communiquées lors de la dernière conférence de presse de M. Meloni, prévue samedi".

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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