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Le coût des visas Schengen de court séjour augmente à partir du mois de juin : voici ce qu'il faut savoir

Les visas Schengen sont sur le point de devenir plus chers.
Les visas Schengen sont sur le point de devenir plus chers. Tous droits réservés Pixabay
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Par Euronews Travel
Publié le Mis à jour
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Cet article a été initialement publié en anglais

La Commission européenne a imputé la hausse des prix à l'inflation dans les États membres.

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La Commission européenne a confirmé que le coût du visa pour l'espace Schengen augmenterait en juin prochain.

Une augmentation prévue de 12 %. Le droit pour un visa passera donc de 80 à 90 euros pour les adultes et de 40 à 45 euros pour les enfants. La Commission a imputé cette hausse à l'inflation dans les États membres.

Elle assure que les frais sont encore "relativement bas" par rapport au coût d'un visa observé dans d'autres pays. Au Royaume-Uni, par exemple, le prix s'élève à 134 euros, aux États-Unis à 185 euros et en Australie à 117 euros.

Les pays de l'espace Schengen comprennent les États membres de l'UE, à l'exception de l'Irlande et de Chypre, ainsi que la Roumanie et la Bulgarie pour les frontières terrestres. Bien qu'ils ne soient pas membres de l'UE, la Norvège, l'Islande, le Liechtenstein et la Suisse sont également signataires de la convention de Schengen.

Le tarif des visas au sein de l'espace Schengen augmentera à partir du 11 juin de cette année.

Qui a besoin d'un visa au sein de l'espace Schengen ?

Les visas de l'espace Schengen sont nécessaires pour les citoyens extra-européens qui ne bénéficient pas de la règle des 90 jours au sein de l'UE et de l'espace Schengen. Il s'agit notamment de pays comme l'Afrique du Sud, l'Inde, le Pakistan, le Sri Lanka et la Chine.

Ils sont nécessaires pour le tourisme ou les visites à la famille, mais ne peuvent pas être utilisés pour travailler dans 28 pays européens. Un visa Schengen permet de séjourner jusqu'à 90 jours sur une période de six mois.

Les ressortissants de pays tels que les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et l'Australie, qui sont en visite pour de courtes périodes, n'ont pas besoin de demander un visa Schengen. En effet, ils ont droit à 90 jours de voyage sans visa sur 180.

Les personnes qui souhaitent rester plus longtemps ou travailler doivent demander un visa différent au pays qu'elles souhaitent visiter.

Pourquoi les droits de visa augmentent-ils ?

Tous les trois ans, la Commission évalue ces droits et peut les augmenter sur la base d'une liste de "critères objectifs". Il s'agit notamment des taux d'inflation et du salaire moyen d'un fonctionnaire dans les États membres.

La Commission a proposé cette augmentation le 2 février, après une réunion en décembre au cours de laquelle les États membres ont soutenu la révision à une "écrasante majorité".

La Commission a également proposé de permettre aux fournisseurs externes de visas Schengen d'augmenter leurs tarifs en fonction de la révision.

Le montant maximum que les prestataires externes, tels que les agences de visas qui collectent les demandes de visas Schengen au nom des États membres, peuvent facturer est généralement égal à la moitié du tarif standard. La Commission a proposé de faire passer ce montant de 40 à 45 euros.

En revanche, les frais de prolongation d'un visa Schengen resteront fixés à 30 euros.

L'UE envisage par ailleurs d'augmenter encore les droits pour les pays qui font preuve d'une "coopération insuffisante en matière de réadmission", c'est-à-dire qui acceptent la réadmission de personnes expulsées d'un État membre.

Pour les pays qui n'ont pas fait preuve de coopération en matière de réadmission des citoyens, le coût pourrait passer de 120 à 135 euros et de 160 à 180 euros.

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