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Marche pour demander la libération de detenus pendant les protestations contre la "loi russe"

Des foules ont défilé à Tbilissi pour protester contre les quelque 200 arrestations effectuées au cours de semaines de manifestations
Des foules ont défilé à Tbilissi pour protester contre les quelque 200 arrestations effectuées au cours de semaines de manifestations Tous droits réservés Zurab Tsertsvadze/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Zurab Tsertsvadze/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par Serge Duchêne avec EBU
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Des législateurs de Washington présentent deux projets de loi similaires visant à persuader le gouvernement géorgien d'abandonner une "loi russe" controversée.

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Des manifestations ont eu lieu dans les rues de Tbilissi vendredi soir, appelant les autorités à libérer les quelque 200 personnes arrêtées lors des récents rassemblements contre la loi imposant la "transparence sur l'influence étrangère".

Cette loi oblige les médias et les ONG à s'enregistrer en tant qu'"agents étrangers" s'ils reçoivent plus de 20 % de leur financement à l'étranger.

Les participants se sont rassemblés à différents endroits et ont marché vers la place de la Liberté, d'où ils se sont dirigés vers le ministère de l'Intérieur.

Les manifestants demandent la libération immédiate des personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre la loi "sur la transparence de l'influence étrangère".

Le Parlement a adopté la loi le 14 mai, malgré des protestations massives, mais la présidente géorgienne y a opposé son veto quatre jours plus tard. Le parti au pouvoir dispose toutefois d'une majorité suffisante pour passer outre ce veto.

L'Union européenne, les structures du Conseil de l'Europe ou aussi l'OTAN ont mis Tbilissi en garde contre l'adoption de la loi et ont demandé son abrogation.

Pression américaine

Les législateurs américains tentent de persuader le gouvernement géorgien de ne pas promulguer la "loi russe" controversée.

Les initiatives américaines proposées s'appellent "Mobiliser et améliorer les options de George pour renforcer la responsabilité, la résilience et l'indépendance" (MEGOBARI) et "Loi sur le peuple géorgien".

Ces projets de loi offrent une libéralisation des visas et des possibilités d'approfondir les relations entre les États-Unis et la Géorgie dans divers secteurs, mais sanctionnent les responsables de l'éventuel "recul démocratique" de la Géorgie.

Les critiques affirment que la loi - proposée par le parti au pouvoir, le Rêve géorgien - pourrait être utilisée pour étouffer la liberté des médias et les voix critiques.

Une législation similaire adoptée en Russie a été utilisée pour réprimer l'opposition au Kremlin.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé une restriction de visas à l'encontre des fonctionnaires géorgiens liés au projet de loi controversé.

Le parti au pouvoir, Rêve géorgien, a réagi en accusant les États-Unis de chantage affectif.

Selon une déclaration publiée par le parti, le chantage va à l'encontre de l'esprit de partenariat qui devrait être établi entre deux États souverains.

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